HISTORIQUE
REVEL
Occ : revel, rebelle. hab. (voir Vaïssac).
La paroisse de Revel, dont l’origine nous est inconnue (nous savons qu’elle n’existait pas encore en 1182) fut donnée à l’abbaye cistercienne de Loc-Dieu (alias : Beaulieu ?) et devint un de ses prieurés ; c’est l’abbé qui garda jusqu’à la Révolution le droit de présentation à la cure.
L`église paroissiale, dédiée à saint Jean-Baptiste, fut brûlée par les Protestants à la fin du 16e siècle et rebâtie médiocrement un siècle plus tard ; on la plaça momentanément alors sous le vocable de
Notre-Dame. Elle fut enfin totalement reconstruite en 1873.
Le chœur se termine par un chevet plat ; la nef rectangulaire est accostée de deux chapelles ; l`ensemble est couvert d’un plafond en lattis dont les colonnettes de soutien divisent le vaisseau en petites travées.
La façade occidentale, sur laquelle s’ouvre le portail, est surmontée d’un clocher-mur entièrement ajouré par cinq baies disposées d’une manière ascendante.
Le mobilier conserve une statue de saint Nicolas en bois doré et des restes d’un petit retable en bois doré et peint.
Le dernier curé de Revel, l’abbé Bayssières, fut nommé à Cazals en 1945. Un de ses prédécesseurs,
l’abbé Amouroux, implanta le culte de saint Zénon et de ses compagnons, martyrs, au moment de la première guerre mondiale, mais ce culte ne lui a pas survécu.
DICTIONNAIRE DES PAROISSES 1978 (nombre d’habitants réactualisé)