(Casals, 1251) bas lat : casale, métairie: dérivé de casa: maison rurale

Saint-Jean Baptiste de Cazals étail autrefois une annexe de Servanac, avec lequel il formait un prieuré cure dépendant du chapitre de Saint-Antonin. Le prieur-mage faisait assurer le service par un vicaire perpétuel congruiste.
La population, décimée au 15e s. par suite de la guerre et de la peste, fut entièrement renouvelée vers 1442 par des immigrants venus des contrées voisines. Estimée à 616 habitants en 1848, elle n’était plus que de 138 en 1975. Il y a eu un curé jusqu’en 1957: l’abbé Bayssières se retira alors du ministère.
Les Scœurs de la Sainte Famille y dirigerent une école libre de filles.
L’église, dévastée par les guerres de Religion, mais restaurée en 1607, était jugée en 1834 en état pitoyables et par surcroît alors trop petite; elle fut reconstruite en 1848 et consacrée le 7 mai 1852. Elle est faite d’une nef rectangulaire, prolongée par un chœur à cing pans et flanquée de deux chapelles. L’ensemble est couvert par un plafond en forme de berceau
Le clocher, bâti au-dessus d’un porche est une tour carrée coiffée d’une flèche en charpente.
Le mobilier, conserve une Vierge à l’Enfant en bois dore (18es) une croix d’offrande en cuivre (18es.); un calice en argent (fin du 17es.); une croix de proces-sion en bois (fin du 18e s.), et une colonne carrée du 15e s. qui sert de support aux fonts baptismaux.
On peut signaler une inscription funéraire en marbre noir, évoquant le souvenir d’un seigneur de
Cazals, et à l’exterieur, encastrée dans le mur de la chapelle de droite, une inscription en lettres onciales, sans doute du 13 s trouvée dans les forndations l’ancienne église et donnant en un latin barbare une curieuse énumération de saints.
Une peinture élégante de rinceaux et de medaillons a ete réalisée par Petit en 1875 dans le  gout italien