Les Gens Qu’on Aime par Patrick Fiori

Les Gens Qu’on Aime par Patrick Fiori

Les Gens Qu’on Aime par Patrick Fiori 

Paroles et musique de Jean-Jacques GOLDMAN

 

J’aurais pu traîner le long de mes rêves J’aurais pu l’air de rien Attendre ici que la journée s’achève Sortir le chien, si j’en avais un 

J’aurais pu m’inventer des inventaires Refaire et faire le point Mais ce matin j’ai bien plus cher à faire Bamdabadabam

Ce matin, j’irai dire aux gens que j’aime Oh juste merci d’être ce qu’ils sont Qu’ils changent mes heures amères en poèmes Et tous ces mots que nous taisons

Ce matin, j’irai dire aux gens que j’aime Oh! comme ils comptent pour moi chaque instant Deux mots doux c’est mieux qu’un beau requiem Et les dire c’est important Et dire avant, tant qu’il est temps

On veut toujours attendre la prochaine Remettre au lendemain C’est bien plus simple d’émettre des haines Bien anonyme, tapis dans son coin

Et coulent nos vies et l’eau des fontaines L’avide quotidien Et passent les jours et puis les semaines Bamdabadabam

Ce matin j’irai dire aux gens que j’aime Oh juste merci d’être ce qu’ils sont Qu’ils changent mes heures amères en poèmes Et tous les mots que nous cachons

Ce matin j’irai dire aux gens que j’aime Ô comme ils comptent pour moi chaque instant Deux mots doux c’est mieux qu’un grand chrysanthème Et le dire c’est important Le rappeler de temps en temps 

J’aurais pu traîner le long de mes rêves J’aurais pu l’air de rien Attendre ici que la journée s’achève Bamdabadabam 

On devrait dire aux gens quand on les aime Trouver les phrases, trouver le temps Qu’ils changent nos heures amères en poèmes On devrait tout se dire avant Il faut le dire aux gens quand on les aime Comme ils comptent pour nous chaque instant Les mots doux c’est mieux qu’un beau requiem Et tant qu’on est là, bien vivant Tout se dire tant qu’il est temps